Marcel Conche Temps et destin filetype pdf -
Le temps, par son concept, est en nous. Mais nous sommes aussi « dans le temps » (Aristote). Car, avant les jours de notre vie, il y avait des jours (pour d'autres vies), et, après, il y en aura encore. Le temps nous est compté. Etre « dans le temps » ? n'avoir qu'une durée de vie limitée, une part de temps. Or, c'est là ce que la notion de " destin " a signifié, originellement, pour les Grecs : n'avoir qu'une part de temps. Le temps, la mort et le destin s'entre signifient. Qu'en est-il du temps si la mort est un événement « destinal » ? On montre que la condition pour qu'il y ait destin est l'absoluité du temps.
Mais qu'est-ce que le temps ? Et comment est-il possible de penser le temps ? Car le temps signifie la suite des « maintenant ». Or, il n'y a de suite que pour nous. Le temps pensé « se fonde sur la temporalité » (Heidegger). Mais le temps pensé est le temps nié. Le temps lui-même est indépendant de nous. Et quand, avec l'homme, disparaît la pensée du temps, reste le Temps. Le temps vrai, le temps du destin, est le temps de la nature. L'homme, adversaire du temps, invente la mémoire, l'histoire. Mais la nature a le dernier mot.
Rang parmi les ventes Amazon: #300850 dans eBooksPublié le: 1992-02-01Sorti le: 1992-02-01Format: Ebook KindlePrésentation de l'éditeurLe temps, par son concept, est en nous. Mais nous sommes aussi « dans le temps » (Aristote). Car, avant les jours de notre vie, il y avait des jours (pour d'autres vies), et, après, il y en aura encore. Le temps nous est compté. Etre « dans le temps » ? n'avoir qu'une durée de vie limitée, une part de temps. Or, c'est là ce que la notion de " destin " a signifié, originellement, pour les Grecs : n'avoir qu'une part de temps. Le temps, la mort et le destin s'entre signifient. Qu'en est-il du temps si la mort est un événement « destinal » ? On montre que la condition pour qu'il y ait destin est l'absoluité du temps.Mais qu'est-ce que le temps ? Et comment est-il possible de penser le temps ? Car le temps signifie la suite des « maintenant ». Or, il n'y a de suite que pour nous. Le temps pensé « se fonde sur la temporalité » (Heidegger). Mais le temps pensé est le temps nié. Le temps lui-même est indépendant de nous. Et quand, avec l'homme, disparaît la pensée du temps, reste le Temps. Le temps vrai, le temps du destin, est le temps de la nature. L'homme, adversaire du temps, invente la mémoire, l'histoire. Mais la nature a le dernier mot.Présentation de l'éditeurLe temps, par son concept, est en nous. Mais nous sommes aussi « dans le temps » (Aristote). Car, avant les jours de notre vie, il y avait des jours (pour d'autres vies), et, après, il y en aura encore. Le temps nous est compté. Etre « dans le temps » ? n'avoir qu'une durée de vie limitée, une part de temps. Or, c'est là ce que la notion de " destin " a signifié, originellement, pour les Grecs : n'avoir qu'une part de temps. Le temps, la mort et le destin s'entre signifient. Qu'en est-il du temps si la mort est un événement « destinal » ? On montre que la condition pour qu'il y ait destin est l'absoluité du temps.Mais qu'est-ce que le temps ? Et comment est-il possible de penser le temps ? Car le temps signifie la suite des « maintenant ». Or, il n'y a de suite que pour nous. Le temps pensé « se fonde sur la temporalité » (Heidegger). Mais le temps pensé est le temps nié. Le temps lui-même est indépendant de nous. Et quand, avec l'homme, disparaît la pensée du temps, reste le Temps. Le temps vrai, le temps du destin, est le temps de la nature. L'homme, adversaire du temps, invente la mémoire, l'histoire. Mais la nature a le dernier mot.
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